3 Avril 2016
Après l’attentat commis au nom de l’islam
Contre Charlie Hebdo, voilà nos belles âmes
La tête sur le billot, qui hurlent « padamalgam »
Refusant de nommer la cause de tous ces drames.
Des fleurs et des bougies, des slogans et des larmes,
De grands rassemblements, l’unité nationale,
Ca leur donne bonne conscience, cette lutte contre le mal
Mais je doute qu’elles suffisent ces dérisoires armes.
« Je suis Charlie » scandé, brandi, ovationné
Sur la planète entière, enfin… pas tout à fait ;
Notamment des personnes ayant fait allégeance
Au culte de Mahomet, ont quelques réticences.
Mais parait-il, il ne faut pas stigmatiser,
Sans doute est-ce pourquoi lors d’hommages spontanés
Drapeaux et hymne français ne furent autorisés,
Et qu’un jeune du FN fut quelque peu « secoué ».
C’est qu’on ne plaisante pas avec la compassion,
Suivant d’où elle émane, parfum nauséabond,
D’aucuns osent même la nommer récupération,
Bien sûr au nom de la liberté d’expression
Qui est comme leur indignation bien sélective,
Oubliées les mises au pilori successives ?
Ceux-là mêmes qui hier accusaient le FN
Obertone et Zemmour, qui sonnaient le tocsin,
De jouer sur les peurs et d’attiser la haine
Refusent de condamner cet islam assassin.
Au nom du « vivre ensemble » et de la bienveillance,
Tous ces faux-culs de faux-fuyants en faux-semblants
Acclament la religion de « pet et tollé rance »
Déjà dhimmis, soumis, sans menaces pourtant.
C’est qu’il existe bien plus grave que ce terrorisme
Ce serait le retour au pouvoir du fascisme
C’est à dire l’extrême droite telle qu’ils l’ont fantasmée
Dans leur cerveau rabougri, lobotomisé.
Ceux-là mêmes qui ne font pas la corrélation
Entre une certaine délinquance et l’immigration
Qui telles des autruches, la tête dans le sable,
Dénient l’évidence même, les preuves irréfutables.
Ceux-là mêmes qui sous couvert de choix respectables
Accusent les victimes, exonèrent les coupables
« ils l’avaient bien cherché disent-ils en substance,
Les caricatures de Charb étaient une offense.
Et les voilà pleurant, osant se lamenter
Sur un massacre dont ils sont complices avérés
Par leurs votes pour une politique déraisonnée
Pour ne pas dire folle, suicidaire du Français.
Ce n’est pas faute pourtant de les avoir prévenus
Ces mises en garde ils ne les ont pas entendues.
Alors « Je suis Charlie » maintenant qu’il est trop tard,
Pour tout vous dire, je m’en tamponne le coquillard.
Oreliane