3 Avril 2016
Bravo les comédiens, chapeau les journalistes,
Main dans la main, pour saluer la mort de l’artiste,
En rang d’horreur pour son ultime tour de piste,
Il fallait le faire taire, cet odieux polémiste.
Pour la plus grande joie de sos racisme
Et des associations desdits droits de l’hommisme.
Et dire que l’on croyait fini le communisme
Et d’autres aberrations comme le maccarthysme.
Un procès stalinien comme l’évoque Rioufol
Qui rappelle les heures sombres d’après les années folles
Un lynchage où UN mot pas même prononcé
Lui vaut bannissement des médias, éviction
Ce mot ? « Déportation » que Jean-Luc Mélenchon
Au gré d’une fausse traduction a imaginé.
Quand tous ceux qui se sont rués sur le filon
N’ont été que victimes d’une falsification,
Un mensonge, omission ou manipulation ?
Et tous se sont jetés dans la gueule du lion.
L’on retiendra pourtant certaines réactions
Brutes de décoffrage qui en disent long, très long
Faire taire l’adversaire quelle qu’en soit la raison
Semble moins important que passer pour un con.
Ainsi des politiques ont clairement assumé
Leur joie de voir Eric Zemmour éliminé.
Ainsi chez des personnes de la même profession,
Ce furent des cris de joie et des coups de klaxon.
Magnifique, merveilleux, étonnant, fabuleux
Le concert des pleureuses, pardon des journaleux
Qui se désolidarisent des termes scandaleux
Enfin, selon leurs dires, Zemmour est un fâcheux.
Et qu’en est-il de la liberté d’expression ?
Serait-ce un simple leurre, une douce illusion
Vous qui sanctionnez son avis, son opinion
Pour UN mot supposé, non-dit, dénégation.
C’est qu’on ne plaisante pas avec ces choses-là
Zemmour ostracisé, Zemmour hors du débat
Dire la réalité est le pire des combat
Zemmour est bien la preuve des choses qu’on ne dit pas.
Oreliane